Madison, Wisconsin — Ce week-end, le professeur de communication expérimenté Joe Gow a engagé une procédure judiciaire contre le conseil des régents de l’Université du Wisconsin, affirmant que son licenciement en raison de sa participation à du contenu pour adultes enfreignait ses droits garantis par le Premier Amendement.
Contexte du licenciement
Gow a été remercié en septembre après un long contentieux avec l’établissement, suite à la découverte que lui et sa partenaire avaient partagé des vidéos amateurs pour adultes en ligne. Au départ, l’université l’a destitué de son poste de chancelier et lui a retiré son statut de titulaire avant de procéder à son licenciement définitif.
Déclaration de Joe Gow
À cette époque, Gow avait déclaré : « Nous sommes impatients de défendre nos droits devant un tribunal, devant un juge ou un jury équitable. Notre but n’est pas seulement de protéger nos propres droits, mais aussi de défendre la liberté d’expression pour tous les Américains. »
Démarche judiciaire
Cette semaine, Gow a déposé un recours auprès du tribunal de district des États-Unis pour le district occidental du Wisconsin, demandant un procès avec jury. La plainte soutient que le conseil des régents de l’Université du Wisconsin l’a licencié « parce qu’il n’appréciait pas sa participation à la création de ses vidéos intitulées ‘Sexy Happy Couple’ », arguant que cela violait le Premier Amendement étant donné que le contenu qu’ils avaient produit était considéré comme un discours protégé. Il demande donc au tribunal de réintégrer Gow en tant que professeur titulaire et de lui accorder des dommages-intérêts.
Réaction post-licenciement
Après son licenciement, Gow s’est entretenu avec XBIZ lors d’une interview exclusive, où il a indiqué avoir été ciblé par des acteurs politiques d’extrême droite et a dénoncé la manière sans précédent dont l’université avait traité son affaire.